SOCIM

Engagé dans la région montreusienne depuis 1958

Montreux, 1950

Au début des années 1950, l’économie de Montreux redémarre, notamment avec la reprise des activités touristiques pour aboutir rapidement à une pénurie de logements (1950 : 16’994 habitants / 2009 : 24’732 habitants). Devant une telle situation, les milieux libéraux et radicaux eurent le souci d’apporter leur contribution pour permettre la création d’habitations à loyers modérés et répondre au besoin vital et fondamental du logement, cadre de vie indispensable pour assurer des relations harmonieuses, pour tout homme ou toute famille.

Un territoire limité et difficile

Le territoire montreusien, enchâssé entre lac et montagne, ne laisse que peu de place à la construction de logements et en 1960-65 les dernières parcelles s’arrachent à prix d’or. Les constructions locatives se voient donc déplacées principalement sur l’ouest montreusien (Clarens) qui jouit d’une topographie moins escarpée et historiquement réservé à l’industrie. Mais la nécessité de concilier «emplois» et «logements » de façon rationnelle est le garant d’un bon développement économique et social. C’est dans ce contexte que la SOCIM réalise son premier immeuble (La Bâtie) et vient rejoindre d’autres sociétés coopératives oeuvrant déjà dans ce sens (la SCHaM et Cité- Joie).

Création de la Socim en 1958

En 1954, la Société Industrielle et Commerciale de Montreux (SICOM) constitue un groupe de travail ayant pour but de promouvoir et d’étudier les possibilités de constructions de bâtiments locatifs à loyers modérés. Une commission composée de MM. Mercanton, Béard, Corbaz et Masson, étudie les possibilités et les sites idéaux de construction : le centre ville est favori, ensuite la région de Territet serait préférée à celle de Clarens. La première séance voit finalement la création d’un Comité d’initiative appelé «Habitation à loyers modestes Montreux Société Coopérative (HLMM)», qui prendra le 10 janvier 1958 son nom définitif, Société Coopérative Immobilière Montreux. Son Conseil d’administration est composé de Georges Corbaz président, Edouard Suter vice-président, Eugène Masson caissier-gérant, Charles Muller-Veillard secrétaire, Edouard Pouly membre.

Une période de prospection

Durant quelques années ce sera une période de prospection auprès des communes du Châtelard, des Planches, de Veytaux et des particuliers. Différentes offres arrivent à la jeune société : des terrains que possède la Compagnie du Gaz et du Coke au Pierrier de Clarens sont offerts à la vente. D’autres se situent du côté de Territet, mais le relief de cette région qui dépasse les 10% de pente grèverait fortement le budget de construction. L’offre est donc abandonnée. Tout comme la parcelle située au Pierrier de Clarens. La SOCIM se tourne alors vers les hauts de Clarens, et plus particulièrement vers les Brayères, où différents terrains sont à vendre. Entre 1958 et 2007, celle-ci fait construire 5 immeubles entre Montreux et Clarens abritant 201 appartements de 1 à 5 pièces.

En 2017

La SOCIM a porsuivi son développement en construisant de nouveaux logements à loyer modéré et abordable, participant ainsi à l'économie régionale et à l’épanouissement de ses habitants. La dernière réalisation en collaboration avec la SCHaM s'est concrétisée par la réalisation d'un immeuble de cinq étages + attique abritant 62 logements à loyers modérés et abordables, une garderie et un parking intérieur de 53 places. L'immeuble est situé à l’angle du Châtelard et de la route de Chailly, à Clarens.